Selon une étude Ipsos pour Vinci Autoroutes dévoilée par nos confrères du « Parisien », les Français se disent prêts à changer leur mode de déplacement.
Àleur échelle, les Français comptent s’engager dans la lutte contre le réchauffement climatique en repensant leur mode de déplacement. C’est ce que révèle une étude Ipsos pour Vinci Autoroutes dont Le Parisien présente les résultats. Environ 90 % des actifs se disent désireux de réduire « l’impact environnemental de leurs déplacements » dans les cinq ans qui viennent : 35 % en passant au véhicule électrique ou hybride, 34 % en augmentant la pratique de la marche ou du vélo et 16 % en utilisant les transports en commun.
Ces chiffres représentent une prise de conscience aussi massive que soudaine qui se traduit également dans les ventes de véhicules électriques, dont on apprend ce vendredi que la part de marché a plus que doublé en un an en Europe. « Les choses ont évolué très radicalement ces derniers mois, explique au Parisien Étienne Mercier, directeur du pôle opinion et santé d’Ipsos. Les Français, qui avaient tendance il n’y a pas si longtemps à dire : “Je ne peux pas faire autrement” ou “Je le ferai quand ce sera vraiment possible et les offres vraiment là” veulent désormais changer les choses. »
L’avènement du vélo en ville
Mais l’étude montre également que la voiture électrique suscite encore des interrogations. Pour 68 % des sondés, le prix d’un véhicule électrique est trop élevé tandis que plus de la moitié s’inquiètent d’une autonomie trop limitée. Ils sont également 34 % à craindre de ne pas pouvoir facilement recharger leur véhicule. En parallèle, les différentes mesures prises à l’encontre des véhicules les plus polluants incitent efficacement les Français à s’en détourner.
Dans les zones très urbanisées, la pandémie a provoqué un véritable engouement pour les modes de déplacements alternatifs, notamment pour se rendre sur son lieu de travail. « Une partie des Français ont en effet basculé vers le vélo et, pour 9 % des actifs, le moyen de déplacement idéal serait celui-ci, comme le seraient également la trottinette électrique ou même le hoverboard », assure l’expert. Mais ailleurs, un tel changement est difficilement envisageable compte tenu de la distance parfois longue à parcourir ou des infrastructures routières pensées uniquement pour la voiture. Il s’agira donc, dans ces zones, de passer à l’électrique.
Source : www.lepoint.fr